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Depuis 2021, le CCCQSS accompagne le groupe de démarrage de la coopérative d’habitation les Jardins d’Alchémilles, avec l’aide du groupe de ressources techniques Sosaco.
La coop revendique le terrain de l’ancien bar le Kirouac, qui est présentement en cours d’acquisition par la Ville de Québec. Nous sommes convaincus que ce projet de coop est nécessaire pour loger les locataires qui habitent le quartier, mais qui ne peuvent pas faire face à l’augmentation du coût des loyers
Présentation du projet
Mission et valeurs de la coopérative
La mission de la coopérative est de fournir à ses membres locataires un logement décent à prix abordable et un milieu de vie convivial, ouvert sur la communauté et qui favorise l’inclusion et la mixité sociale. Les valeurs qui nous animent sont le respect, la solidarité et l’engagement écologique et environnemental.
Une coopérative pour pallier l’exposition des coûts de logement dans le quartier
Ce projet vise à répondre aux besoins en termes de logement abordable et social dans le quartier Saint-Sauveur. Un projet pour des personnes seules et des familles (volet 1) viendrait répondre aux besoins de ceux et celles qui, sans appartenir à une clientèle spécifique et sans avoir besoin de services, rencontrent des défis en matière d’accès au logement, notamment parce que leur taux d’effort est élevé et parce que leurs revenus s’avèrent insuffisants dans un contexte où les loyers explosent. En 2020, l’augmentation du loyer moyen était estimée à 9,5% par la SCHL, plaçant le quartier parmi les secteurs où les loyers ont le plus augmenté au Québec. De plus, le taux d’inoccupation de 0,5 % se situe sous la barre du seuil d’équilibre de 3% – ce taux est encore plus bas pour les logements dans les fourchettes de prix inférieures. 78% des ménages du quartier sont locataires et que leur revenu médian (32 000 $) représente la moitié de ceux des propriétaires.
Les projets développés dans Saint-Sauveur (maison de chambre sur la rue Saint-Luc, projet dans l’ancien presbytère et potentiellement le stationnement au coin Saint-Vallier et Carillon) sont tous des projets de volet III, destinés à des clientèles spécifiques. Bien que nécessaires, ces projets ne répondent pas aux besoins d’un large pan de la population qui n’ont pas besoin de services, mais qui ne peuvent suivre le rythme d’augmentation des coûts du logement. C’est pourquoi le développement de projet de volet I est nécessaire.
Le secteur de la rue de l’Aqueduc était bordé de terrains vacants qui ont donné lieu au développement de projets d’habitation privée, non abordables. Par exemple, la construction de maisons de ville sur trois niveaux qui se vendent à 324 000$ (+ taxes) au 553 rue de l’Aqueduc. En plus de ce type de construction, nous observons plusieurs reconversions ou rénovations de bâtiments en appartements plus dispendieux que la valeur médiane du marché.