Le quartier Saint-Sauveur traverse un processus de gentrification. L’arrivée de ménages mieux nantis et la multiplication des copropriétés ont un effet à la hausse sur les coût des loyers, sans que leur qualité ne s’améliore. Environ 65% des logement ont été construits avant 1960 et nécessitent des rénovations importantes. De plus, on observe une hausse des reprises de loyers, d’évictions ou de négociations pour que les locataires partent d’un logement convoité.

De plus, près du tiers des locataires du quartier consacrent plus de 30% de ses revenus au paiement du loyer. Ces ménages sont les plus affectés par la hausse des taxes foncières liée à la gentrification, puisque l’on sait que les propriétaires refilent cette hausse de taxe aux locataires. Par conséquent, plusieurs ménages sont contraints de quitter le quartier ou d’occuper un logement qui ne répond pas à leurs critères (grandeur, prix, état du logement).

De plus, le quartier Saint-Sauveur est ponctué de terrains vacants ou contaminés et d’immeubles abandonnés. Le Comité met en place des actions pour que ces terrains et immeubles soient consacrés à du logement social ou réhabilités pour en faire des espaces publics.

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